Perspective et Enjeux d'Afrique

Renforcement de l’intégration économique et de l’interconnectivité, une priorité de la CEDEAO

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Pour atteindre l’efficacité énergétique et permettre aux populations d’avoir accès à une énergie saine, le Centre pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique de la CEDEAO (CEREEC), à travers la mise en oeuvre du projet « Boucle énergétique ouest-africaine » ambitionne de connecter les réseaux électriques des pays de la CEDEAO, dans le but de réduire les coûts énergétiques, estimés à 200 millions USD par an, et de garantir une énergie fiable pour les industries, et les ménages.

Pour y parvenir, la Cedeao peut s’appuyer sur la Vision 2025 adoptée en 2021 qui repose sur une ambition claire : bâtir une région prospère, pacifique et intégrée.

Selon la Banque mondiale, l’espace sous régionale a un taux d’accès à l’électricité estimé en moyenne à 54%, et contribue à une perte d’environ 4% de son PIB par an en raison de son retard énergétique. Une situation qui, de l’avis de certains experts, constitue un obstacle au progrès, dans l’une des régions les plus peuplées d’Afrique avec des conséquences sur un éventail d’indicateurs du développement.

« Nous développons des projets d’infrastructure dans les différents pays, des projets qui transforment et améliorent la vie des populations. Et ce, nous le faisons de manière concertée et bien sûr avec les pays, mais également nous nous assurons à ce qu’il y ait un partage d’expérience entre les différents pays”, a souligné Jean Francis Sempore, Directeur exécutif du CEREEC.

Le Cereec est l’un des leviers stratégiques dans cette transformation et incarne l’espoir d’une Afrique de l’Ouest intégrée et compétitive sur la scène mondiale. La mise en œuvre du projet permettra de réduire les coûts énergétiques, estimés à 200 millions USD par an, et de garantir une énergie fiable pour les industries, et les ménages.

“Pour cela, nous innovons. Une des innovations majeures récentes, c’est la mise en place d’une facilité pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique qui sera portée par la banque d’investissement et de développement de la Cédéao. La BIDC. Ce sera un instrument qui va permettre d’avoir plus de ressources pour soutenir des projets permettant d’être plus résilients”, a expliqué M. Sempore.

La sous-région dispose de ressources importantes mais seulement 20 % de la capacité hydroélectrique exploitable de la région est actuellement utilisé, tandis que le solaire et l’éolien, particulièrement prometteurs, restent largement sous-développés.

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