Retrait de l’AES de la Cédéao : le président Bassirou Diomaye Faye plaide pour la stabilité
En janvier 2025, soit dans moins de trois semaines, le départ des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Cedeao sera effectif. Les tensions semblent se cristalliser. Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé, ce lundi 9 décembre, la souveraineté des pays de l’Alliance des Etats du Sahel tout en insistant sur la nécessité d’un dialogue constructif pour préserver la stabilité régionale, en particulier après l’annonce du retrait de certains pays du Sahel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Ce retrait concerne spécifiquement le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ces pays ont annoncé, en janvier 2024, leur intention de quitter la Cédéao, accusant l’organisation d’être instrumentalisée par des puissances étrangères.
Selon le président sénégalais, cette approche est essentielle pour éviter que la région ne soit fragilisée face aux défis sécuritaires croissants, notamment liés au terrorisme et à l’extrémisme violent. A cet effet, la CEDEAO demeure un cadre essentiel pour résoudre les crises qui affectent la région.
Pour plusieurs observateurs, ce retrait marque un tournant majeur dans la dynamique géopolitique de l’Afrique de l’Ouest et soulève de nombreuses interrogations sur les implications politiques, sécuritaires et économiques pour la région et au-delà.
Marie-Hélène