- Advertisement -
Chaque année, le Réseau épidémiologique ouest-africain sur la consommation de drogues (WENDU) publie des données tangibles sur les tendances émergentes de consommation de drogues et les traitements disponibles dans la région. Le rapport WENDU 2023 analyse les schémas d’approvisionnement et de consommation de drogues, ainsi que l’accessibilité des centres de traitement pour les personnes souffrant de troubles liés à l’abus de substances. Selon le rapport, le cannabis et l’alcool restent prédominants, la cocaïne, l’héroïne, le tramadol et de nouvelles substances comme le Kush alimentent une épidémie silencieuse dans la région.
Il est important de retenir ces quelques éléments importants :
Les drogues comme le cannabis, la cocaïne et les opiacées continuent d’être largement consommées, avec des augmentations notables dans certaines régions.
Les attitudes envers certaines substances évoluent, avec un intérêt croissant pour la réduction des risques et un accès facilité à des informations sur les effets et dangers. Le rapport souligne des différences marquées dans les habitudes de consommation selon l’âge, le sexe et le statut socio-économique, indiquant que certains groupes sont plus susceptibles d’expérimenter ou de consommer régulièrement.
La légalisation du cannabis dans certains pays a eu un impact non négligeable sur les taux de consommation et les perceptions sociétales.
Il existe une corrélation entre la consommation de substances et la santé mentale, avec des indications que les consommateurs de substances ont souvent des taux de détresse psychologique plus élevés.
Une attention particulière est portée sur le développement de problèmes de dépendance, notamment en raison de l’accessibilité croissante à certaines substances.
L’apparition de nouvelles substances et produits, tels que les psychédéliques, attire l’attention et nécessite une surveillance accrue.
Ce rapport met donc en lumière des enjeux complexes liés à la consommation de substances, soulignant le besoin d’interventions ciblées et d’une éducation continue sur les risques associés.
La situation du Togo sera présentée dans notre prochaine publication.
