Le PRAPS-2 opte pour la capitalisation des bonnes pratiques
Les savoir-faire et bonnes pratiques issus de la mise en œuvre des projets peuvent contribuer à leur efficacité, à renforcer la résilience des communautés bénéficiaires, et générer des impacts dans le temps. La coordination régionale du Projet d’appui au pastoralisme au Sahel phase 2 (PRAPS-2) s’inscrit dans cette dynamique. Elle a, à cet effet, procédé ce lundi 16 septembre à Lomé au démarrage d’un atelier formatif sur la capitalisation systématique des bonnes pratiques issues de ses projets passés à l’intention des coordonnateurs, points focaux capitalisation, experts pays genre, experts en sauvegarde environnementale, expert en développement institutionnel et gestion des connaissances.
Cette rencontre vise à s’approprier la méthodologie et les outils de capitalisation continue en vue de son opérationnalisation dans les pays. Pendant ces trois jours d’atelier, les participants vont se familiariser aux concepts, la méthodologie, les supports de capitalisation et aux travaux de groupe.
Selon Dr Edwige Yaro Botoni, coordonnatrice régionale du PRAPS-2, le projet a opté pour un mécanisme de capitalisation systématique dite « capitalisation au fil de l’eau » qui est une méthode de gestion des connaissances permettant de conserver une mémoire continue des actions réalisées, de valoriser les contributions de tous les acteurs impliqués et d’ajuster les opérations en cours pour améliorer les résultats.
Ce mécanisme consiste à documenter, analyser et partager les leçons et acquis appris d’un projet, au fur et à mesure de sa mise en œuvre. La finalité est de faciliter la mise à l’échelle des bonnes pratiques développées et corriger les approches efficientes aux niveaux régional et national afin d’améliorer les résultats et impacts du projet.
« Nous espérons avec cette 3ème rencontre, pouvoir ensemble paver notre cheminement pour l’appropriation de la nouvelle démarche de capitalisation que nous sommes en train de construire de façon participative », a-t-elle indiqué.
La coordonnatrice régionale a rappelé que cet atelier marque une étape importante dans l’appropriation de la démarche de capitalisation systématique par les acteurs de mise en œuvre du projet.
Rappelons que la rencontre de Lomé résulte d’un processus entamé en début 2023 avec à son actif deux concertations régionales dont la dernière s’est tenue les 4 et 5 avril dernier à Ouagadougou au Burkina Faso.
Pour information, le PRAPS-2 vise à renforcer la résilience des pasteurs et agropasteurs dans certaines zones ciblées du Sahel. Il a démarré en 2022 pour une durée de six ans, et bénéficie de l’appui financier de la Banque mondiale. Il est mis en œuvre dans six pays que sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Anderson AKUE