Gestion durable des terres en Afrique de l’ouest : Des agents de changement partagent leurs expériences
Le secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou a procédé à l’ouverture de l’atelier de validation de l’étude sur l’identification des porteurs de changements venant des pays côtiers ce mardi 21 mai à Lomé. Cette rencontre vise à soutenir la mise à l’échelle des technologies développées au Sahel, dans le cadre de la gestion durable des terres par la mobilisation des porteurs des changements.
Pendant les trois jours de travail, les participants travailleront pour la mise en place du réseau des porteurs de changements, le renforcement de leurs capacités et l’analyse du draft du plan d’action en cours d’élaboration.
« En juillet 2022, le CILSS a signé un accord de financement avec l’USAID pour la mise en œuvre d’un certain nombre de livrables dont celui de la mise à l’échelle des technologies de gestion durable des terres. C’est dans ce cadre que les porteurs de changement en GDT au Sahel et en Afrique de l’ouest ont été identifiés en vue de bénéficier de leurs expériences et de leur savoir-faire », a expliqué le Secrétaire exécutif du CILSS.
Assurer une large diffusion des technologies en GDT
De nombreux producteurs dans le Sahel et en Afrique de l’ouest ont réalisé des progrès remarquables dans la gestion durable des ressources naturelles. Cependant, ces bonnes pratiques restent inconnues tant au plan national qu’au plan régional.
« Notre défi aujourd’hui, c’est d’assurer une large diffusion de ces technologies et innovations pour maximiser leurs impacts sur les écosystèmes et la sécurité alimentaire », a souligné Dr Abdoulaye Mohamadou.
Selon lui, les porteurs de changements sont les mieux placés pour assurer cette diffusion tout en consolidant l’entreprenariat rural dont ils sont les meilleurs représentants.
Le Secrétaire exécutif du CILSS a rappelé que son institution a entrepris, en août 2022, un processus d’identification des porteurs de changement dans 6 pays du Sahel : Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad. Cette démarche participative a permis de retenir 18 porteurs d’initiatives sur la gestion durable des terres et la production agricole.
Un atelier d’échanges a été organisé à Koudougou à cet effet avec l’expertise de personnes ressources compétentes sur la problématique de la gestion durable des ressources naturelles.
Anderson AKUE