Projet anticorruption ITIE Togo dans le secteur extractif : les solutions dévoilées par CENTIF Togo conformément à l’exigence 2.5 de la norme ITIE
La criminalité transnationale et la corruption sont des fléaux qui sapent les efforts de gouvernance de tous les pays, le Togo y compris. Conscient de cela, le pays a adhéré à plusieurs pactes et protocoles de bonne gouvernance. Ainsi, il a mis en place la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo. Cet organe autonome a pour mission de recueillir et de traiter le renseignement financier sur les circuits de blanchiment de capitaux.
Dans ses efforts de lutte contre la corruption dans le secteur extractif togolais, M. Magnangou Esso-Houna, juriste et politiste, conseiller juridique et analyste stratégique à la CENTIF TG a présenté des initiatives menées dans le cadre de la mise en œuvre du projet anticorruption ITIE. C’était entre les 21 décembre 2022 au 30 mai 2023 (à Kara, à Lomé et à Vogan). Un projet initié et mis en œuvre par l’Ong Association pour l’autopromotion des communautés de base (ACOMB).
M. Magnangou est revenu sur les impacts de la corruption sur le secteur extractif togolais et a proposé des pistes de sortie qui prennent en compte l’exigence 2.5 de la norme ITIE relative aux propriétaires effectifs.
Notons que l’objectif de l’exigence 2.5 de la norme ITIE est de permettre au public de prendre connaissance des personnes qui possèdent et contrôlent en dernier ressort les entreprises opérant dans les industries extractives du pays, en particulier celles identifiées par le groupe multipartite comme étant à haut risque, afin de contribuer à dissuader les pratiques inappropriées et corrompues dans la gestion des ressources extractives et de contribuer au suivi de la propriété des personnes politiquement exposées
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