Perspective et Enjeux d'Afrique

Le ROADDH exhorte le gouvernement à mettre en œuvre les recommandations de l’EPU

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Le Réseau ouest africain des défenseurs des droits humains (ROADDH) était face à la presse ce mardi 19 septembre à Lomé pour faire le point de la mise en œuvre de son projet intitulé «Réseau sécurisé pour l’Afrique de l’Ouest : Un Réseau Renforcé de Défenseurs des Droits Humains comme Acteurs de Paix et de Gestion des Crises». Un projet de douze mois qui prend fin le 31 octobre prochain.

Des activités de renforcement des capacités techniques des défenseurs des droits humains, une campagne régionale de plaidoyer en ligne contre les récits négatifs et les discours publics citant les défenseurs des droits humains, la mise sur pied d’une coalition formelle de défenseurs des droits humains au Nigeria, des activités d’échanges avec les DDH, des actions de communication et de plaidoyer ont été menées, peut-on lire dans la déclaration du ROADDH.

Au Togo, cette dernière activité (le plaidoyer) a amené le ROADDH et la Coalition togolaise des défenseurs des droits humains (CTDDH) à engager un plaidoyer à l’endroit des autorités pour la mise en œuvre des recommandations de l’EPU en lien avec la violence sexuelle, l’équité et la justice entre les sexes, la lutte contre la corruption, la gouvernance et l’impunité, la promotion des droits humains et les réformes des politiques publiques, précise Mme Mélanie SONHAYE KOMBATE, directrice Programme et plaidoyer au ROADDH.

Le ROADDH et la CTDDH remercient les ministères ciblés et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour leur disponibilité à accompagner l’Etat du Togo dans la mise en œuvre des recommandations, en soulignant que le plaidoyer se poursuit.

Mme SONHAYE KOMBATE a salué les actions engagées par les autorités togolaises dans la mise en œuvre des recommandations de l’EPU. Elle les encourage à poursuivre et à finaliser celles entamées et à mettre en œuvre les recommandations qui restent à implémenter.

Malgré quelques difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet, le ROADDH et la CTDDH invitent les organisations de défense des droits humains (ODDH) à poursuivre le plaidoyer toutes les fois qu’elles en auront l’opportunité.

Rappelons que ce projet est financé par Zivik et Protect Defenders. Il est co-exécuté par un consortium composé des organisations suivantes : Protection International Africa, Partenership for justice et le ROADDH.

Pour information, le ROADDH regroupe les coalitions des défenseurs des droits humains des 15 pays de la CEDEAO et de la Mauritanie. Il a pour mission de contribuer à bâtir une Afrique de l’Ouest respectueuse des droits humains et où les défenseurs des droits humains mènent avec art et professionnalisme leurs actions de promotion et de protection des droits humains.

Boris Cyriaque

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