Des journalistes engagés pour la redynamisation du RJA-LCF
Des professionnels des médias de l’espace CEDEAO ont bénéficié d’une formation sur le journalisme d’investigation axé sur les crimes économiques et financiers du 2 au 4 août dernier à Abuja sur initiative du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA),.
A l’issue des travaux, des participants se sont engagés à mutualiser leurs efforts de sensibilisation et d’éducation des populations afin de prévenir le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Ainsi, ils ont décidé de procéder à la redynamisation du Réseau des Journalistes africains pour la Lutte Contre le Crime Financier (RJA-LCF). Une plateforme créée le vendredi 28 octobre 2016, au siège de la Banque Africaine de Développement à Abidjan (Côte d’Ivoire), en marge de l’atelier sur la lutte contre la corruption et les Flux financiers illicites (FFI) en Afrique, et présidée par le journaliste ivoirien Joël Nianzou,.
« L’identification et le renouvellement des points focaux dans les 54 pays membres de l’Union Africaine (UA), à travers des concertations pour la mise en place d’un nouveau bureau exécutif« , reste l’une des priorités de ce réseau.
« Les membres du RJA-LCF projettent se retrouver dans les plus brefs délais au siège de l’UA à Addis-Abeba en Ethiopie afin de définir les perspectives pour les cinq prochaines années« , peut-on lire dans un communiqué de presse rendu publique ce 21 août.
Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme fragilisent les économies de la région et facilitent la corruption. Les Etats manquent d’informations, de moyens techniques et financiers pour renverser la tendance car le contexte sécuritaire et sanitaire sur le continent en général et en Afrique de l’ouest en particulier ne facilite pas les efforts de lutte contre le crime financier et le financement du terrorisme.
Toutefois, il est possible de prévenir ces fléaux par la sensibilisation des différentes couches sociales. Pour y arriver, une alliance forte des médias doit être construite avec des acteurs stratégiques et des partenaires au développement.
La Rédaction