- Advertisement -
Lomé, la capitale du Togo accueille du 26 au 29 juillet l’atelier de validation technique des documents de la phase pilote de l’observatoire des systèmes d’élevage mobile en Afrique de l’ouest et au Sahel (OSEMAOS) se tient à Lomé du 26 au 29 juillet. Cette rencontre vise à présenter et valider le rapport technique sur l’état des lieux des systèmes d’élevage mobile édition 2022, et la démarche technique et administrative pour l’opérationnalisation de l’observatoire.
Des actions ont été déjà effectuées dans le processus de l’opérationnalisation de l’observatoire entre autres des concertations techniques, la collecte des données, un atelier de partage des données, un atelier de synthèse, et le présent atelier de validation », a souligné M. Magaye du CILSS.
Il a précisé que cet observatoire est le fruit de la mise en œuvre des différentes politiques agricoles de la sous-région.
La CEDEAO adhère à l’initiative sous prétexte que la mobilité du bétail nécessite la recherche de ressources naturelles, des marchés solvables, des infrastructures adéquates, etc. Selon Dr Bio Goura Soulé, assistant technique agriculture et élevage à la commission de la CEDEAO, l’observatoire une fois opérationnelle sera un dispositif d’aide à la décision pour les gouvernants et les opérateurs économiques. Il va contribuer à l’apaisement des tensions autour du pastoralisme et sécuriser la transhumance transfrontalière.
Il a précisé qu’il est indispensable d’aller vers un document consensuel qui sera adossé aux activités du CILSS. Ce document sera présenté en septembre prochain lors de la semaine de l’élevage et au cours des festivités du cinquantenaire du CILSS.
En remerciant le CILSS et ses partenaires d’avoir choisi Lomé pour abriter cette rencontre, le directeur de l’élevage Dr Magnimwè Béléyi a relevé l’importance de l’élevage dans le produit intérieur brut des pays de la sous région pour ensuite partager les obstacles auxquels le secteur est confronté.
« La création d’un observatoire est à saluer car il s’agit d’un sujet d’intérêt économique, social lié aux pratiques culturelles », s’est réjoui Dr Béléyi avant de procéder à l’ouverture officielle de cet atelier au nom du ministre togolais en charge de l’agriculture.
A l’issue des travaux de cet atelier, une feuille de route et un organe pérenne de pilotage seront mis en place.
Cet atelier mis en œuvre par le PEPISAO (CILSS) a bénéficié de l’appui technique de la CEDEAO et financier de la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne.
Notons que le processus pour la mise en place de cet observatoire a commencé depuis presque deux ans et est une recommandation de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO.
Anderson AKUE
